En regardant cette échelle de progression, il est facile de reconnaître un processus mental que nous traversons souvent face aux défis. Ce cheminement, qui va de l’échec anticipé à la réussite, reflète non seulement notre état d’esprit mais aussi la manière dont nous nous adaptons aux situations qui nous paraissent insurmontables.
1. “Je n’y arriverai jamais” : La paralysie de l’échec
C’est souvent par cette pensée que nous débutons. La peur de l’échec ou l’auto-sabotage nous empêchent même d’essayer. Cette étape est remplie de doutes et de manque de confiance, résultant souvent d’expériences passées négatives, d’un environnement peu encourageant, ou d’une mauvaise perception de ses capacités. Cependant, rester bloqué à cette étape ne permet pas de progresser.
2. “Je ne peux pas le faire” : Les croyances limitantes
Ce n’est pas encore de la résignation totale, mais presque. Nous croyons ne pas être capables de réussir, souvent à cause de croyances limitantes : « Ce n’est pas fait pour moi », « Je ne suis pas assez bon(ne) ». Ces croyances sont souvent le résultat de messages que nous avons internalisés depuis l’enfance ou de la comparaison constante avec les autres.
3. “Je veux le faire” : La prise de conscience
À ce stade, il y a une étincelle de motivation. On commence à reconnaître que l’on désire changer la situation, mais il reste encore des blocages. Le simple fait de vouloir agir est déjà un premier pas vers le dépassement de soi. On s’autorise à imaginer un futur où les choses pourraient être différentes.
4. “Comment puis-je le faire ?” : L’ouverture aux solutions
La curiosité commence à émerger. Plutôt que de rester bloqué dans le doute, on commence à envisager des solutions, des moyens d’acquérir de nouvelles compétences ou d’obtenir de l’aide. C’est une phase essentielle où l’on cesse de subir la situation et on devient actif dans la recherche de réponses.
5. “Je vais essayer de le faire” : Le passage à l’action
Une des étapes les plus importantes, mais aussi la plus difficile, est le passage à l’action. Ici, on ne garantit pas encore la réussite, mais l’essai devient une priorité. L’échec est vu comme une possibilité, mais on est prêt à tenter malgré tout. C’est souvent à ce stade que l’on voit les premières résistances, mais aussi les premiers résultats.
6. “Je peux le faire” : La confiance en soi
Avec les premiers essais viennent les premières réussites, même petites. On réalise alors que l’on est plus capable que ce que l’on pensait. La confiance en soi grandit, et ce qui semblait impossible commence à paraître atteignable. C’est une étape de validation personnelle.
7. “Je vais le faire” : La détermination
La réussite devient presque inévitable à ce stade. La confiance en ses compétences et en son potentiel est forte, et l’engagement à atteindre son objectif est total. On se sent prêt à surmonter les obstacles qui pourraient encore se présenter.
8. “Oui, je l’ai fait !” : L’accomplissement
Cette étape est le couronnement de tous les efforts. C’est la récompense de la persévérance et du travail. Mais ce qui est encore plus significatif que l’accomplissement en lui-même, c’est la prise de conscience du chemin parcouru et des capacités qui ont été révélées tout au long du processus.
Comment appliquer ce processus dans sa vie ?
Ce schéma peut servir de référence dans bien des domaines : au travail, dans le sport, dans les relations personnelles, etc. Il est essentiel de reconnaître que ces étapes sont normales et font partie du processus de progression. Changer son état d’esprit d’un « Je n’y arriverai jamais » à un « Oui, je l’ai fait » demande du temps et de la patience, mais c’est possible avec une approche progressive.
Conclusion :
Rappelle-toi que chaque étape est une opportunité d’apprentissage. Même si tu te trouves dans les premiers échelons, cela ne signifie pas que tu es bloqué là pour toujours. Chaque pensée limitante peut être déconstruite, chaque peur peut être surmontée. Avec de la volonté, du soutien et un engagement envers toi-même, tu peux gravir les marches une à une et atteindre la réussite.